La darbuka (darbuqqa, derbouka, doumbek, tabla, dumbeleki…), instrument à percussion de la famille des membranophones, daterait vraisemblablement d’un millénaire avant J.-C.
A l’origine, on retrouve la darbuka depuis le Croissant fertile jusqu’en Afrique du nord, sans oublier l’Europe orientale (Grèce, Yougoslavie…) par le biais de l’influence turque.
Elle est l’un des instruments principaux du monde turco-arabe, liée au zarb persan, appelé communément « tombak ».
Elle n’a par contre aucun lien avec le djembe africain.
Présente d’une part dans la musique populaire, et d’autre part dans la musique savante turque et arabe, elle possède un répertoire rythmique ainsi qu’une technique d’une infinie richesse.
La diversité de la facture de l’instrument (terre cuite et peau naturelle, puis fonte ou aluminium et peau plastique) lui a permis d’étendre son aire géographique, si bien que de nos jours, elle est pratiquée dans le monde entier.
Grâce à aux exceptionnelles innovations techniques que l’instrument a connu ces dernières années, la darbuka est aujourd’hui pratiquée dans des styles de musique ou elle n’avait traditionnellement pas sa place (de la musique ancienne à la musique moderne).
Un lien pour découvrir Simon Leleux à la darbouka : www.youtube.com